Hommage à Jonas

 

Jonas, mon ami, des suites de cette foutue maladie, tu nous as quitté subitement ce 2 janvier pour t’en aller découvrir un autre monde : Le Paradis. Là-haut tu y retrouveras ton papa avec lequel vous pourrez veiller sur nous tous qui, ici, continuerons, de nous battre, de nous aider et de vivre malgré le vide immense que tu laisses derrière toi. Tout d’abord, un vide énorme dans notre amitié. Nous avons passé toute notre enfance ensemble, de l’école enfantine au service militaire en passant par la jeunesse et le foot, entre autres.  Nous avons fait les 400 coups ici et là. Des singeries à n’en plus finir comme pour exemple cette mini qui semblait un peu légère ou encore tous ces ronds-points qu’il fallait prendre à l’envers et j’en passe et des meilleures. Nous avons également fait de belles choses. Je pense là particulièrement au dinosaure qui avait froid à une jambe à qui nous avons gracieusement offert une bâche du téléthon, à toutes ces fêtes de villages à qui nous avons diminué la facture d’électricité et bien sûr sans oublier les soirées Saint-Nicolas durant lesquelles tu avais à cœur de rendre joyeux tous ces petits. Ta joie de vivre et ta bonne humeur que tu véhiculais tous les jours autour de toi va nous manquer à nous tous, tes amis.

Tu laisses aussi un vide énorme au sein du FC Haute-Ajoie, ton club, que tu n’as jamais quitté. Ton investissement comme joueur, arbitre, entraineur des jeunes avec Joana, membre du comité de la marche et supporter de tous les instants montre la passion qui t’habitait pour ce sport et à quel point tu aimais ton club pour lequel tu auras tout donné jusqu’au bout. Aujourd’hui, tu peux peut-être remarquer d’où tu es que la grande famille du FC Haute-Ajoie s’est réunie en nombre autour de toi et de ta famille pour te remercier de tout ce que tu as fait pour ton club. De ce jeune N°3 en première à ce fameux N°16 avec « la 2 » tu as fait du chemin et tu as marqué les esprits de tous ceux qui ont joués avec toi. Tes fameux dribles que personne ne comprenait, ces contres favorables qui énervaient tes adversaires, tes coups de gueules en patois et ton but annuel au stade des Vermes à Lugnez manqueront à toute la famille du FC Haute-Ajoie.

Dernière anecdote qui montre à quelle point le foot faisait partie de ta vie. Tu es quand même le seul joueur avec que je suis allé à l’entrainement à Fahy en tracteur. Et je précise… avec la herse.

Sacré Zonas tu nous manques et tu nous manqueras tous les jours un peu plus. Mais comme tu l’aurais dit toi-même « pouèdé so li v’allé ».

Alors veille sur nous tous depuis là-haut et sois en sûr, tes amis et le FC Haute-Ajoie continueront de vivre en ta mémoire.

15.01.2018 Franck Quiquerez – FC Haute-Ajoie